Récit des tribulations initiatiques d'une rousse infirme au dessus de la Manche (ça en jette grave comme titre)
Salut les copains ! J'suis pas mourrue, je suis revenue dans ma home swite home, Ô Bretagne, douce contrée de bonheur et de douceur (et de soleil, à l'occasion).
Donc après vous avoir quitté, à mon grand désarroi (vraiment très grand, au moins aussi grand que mon capital pas-de-bol !) je restâ seule et abandonnée de tous devant l'office du tourisme avec pour seule compagnie un demi muffin cannelle-fruits secs (la consolation est extrême, comme vous vous en doutez). Au retour d'Alex, nous partîmes pleines de courage vers le 38 Dame Street, adresse où était sensé se trouver un médecin. Finalement y'en avait pas, mais avant qu'on ne s'en rende compte, j'avais eu le temps de monter les escaliers, que j'ai donc du redescendre à ma plus grande jouassitude. Nous continuâmes vers le 16 Dame Street, où il y avait effectivement un médecin, mais celui là il avait choisi de s'installer EN BAS des escaliers (notez la subtile anecdote, imagine le mec il se pète la jambe et il doit se trainer chez le médecin, bah il est pas dans la merde, fin de la parenthèse). Le monsieur m'a fait un certificat, et après il nous a fait payer parce que héhéhé c'était un médecin privé (rire).
Puis re-béquillage vers l'auberge de jeunesse (office of ze tourisme --> mister doctor --> auberge le tout en béquille = my hands are dead, rest in peace). Sur place je me suis posée sur mon lit pour mourir en paix, et Alex de même et on est restées là plein de temps, sauf quand on est allées trainasser sur internet et boire du chocolat chaud.
The tomorrow morning (traduction : le lendemain matin) : debout les gars réveillez-vous et breakfast every body. Vers 11h15, les deux ambulanciers arrivent (juste qund j'étais depuis 45 minutes en train de mater les infos en anglais sans rien comprendre et en plus ils repassaient 15 fois la même chose). L'ambulance était moins fun que la première fois parce qu'on allait pas à vitesse supersonique et on avait pas de tulululuiiiit magique. Et en plus les deux monsieurs d'évertuaient à me parler en anglais avec un accent à découper à la scie à métaux (et moi d'aquiescer gentillement avec mes grands yeux papillonnants de mangeuse de cuisse de grenouille effarouchée). At the airport, y'avait un fauteuil roulant qui m'attendait patiemment, c'est donc dans ma handicapémobile (comme la batmobile mais en mieux) que je montai à l'assaut de Dublin airport. Après moultes pérégrinations dont je vous épargne le détail, nous trouvâmes 1/ le guichet air france 2/ des paninis 3/ des monsieurs pour me monter dans le n'avion. Après un vol délicieux et un aterissage type grand ascenceur de la fête forraine, nous nous retrouvâmes en terre bretonne (re fauteuil roulant et passage devant tout le monde, haha broken !).
Madame chauffeuse personnelle me déposa devant mon chez moi, et je me retrouve là ici à l'instant même pour vous faire part de mon expérience de rapatriement sanitaire on ne peut plus sympathique.
Mes chats vont bien, je vous remercie. mes parents aussi. Mon frère fait la gueule.
J'vous z'aime bande de nazes